Mariage réussi entre cette spécialité italienne et les produits bretons.
Découvrez la recette irrésistible du Tiramisu breton, une fusion délicieuse de saveurs bretonnes et italiennes. Savourez chaque bouchée de ce dessert onctueux et gourmand, où le caramel au beurre salé rencontre le mascarpone crémeux et le sablé breton remplace le biscuit à la cuillère. Essayez cette recette facile à suivre et régalez-vous avec ce mariage exquis de traditions culinaires.
Certes on sort de la recette traditionnelle italienne en substituant quelques produits, et peut-être ne devrait-on même pas appeler ça « Tiramisu » … mais qu’est ce que c’est bon !
Lisez un peu d’histoire sur le tiramisu et suivez la recette hyper facile pour 6 verrines.
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Un peu d'histoire du tiramisu
Son orthographe italienne est « tirami sù », qui signifie littéralement «tire-moi en haut ou relève moi», dans le sens moral de remonter le moral de quelqu’un, ou dans le sens physique.
Le tiramisu est un dessert composé d’œufs, de sucre, de café froid, de mascarpone d’alcool (Marsala sec ou Amaretto) pour imbiber un biscuit mou (boudoirs, génoise, biscuits cuiller) et de cacao en poudre. Préparés séparément, ces ingrédients sont ensuite superposés en couches successives.
C’est donc un dessert italien, mais d’où vient-il ? Personne ne le sait vraiment, et plusieurs légendes circulent.
Le tiramisu aurait été inventé en Toscane à la fin du XVIème siècle. On l’aurait créé spécialement pour la visite de Cosme III de Médicis, duc de Toscane à Sienne. Celui-ci l’aurait tellement aimé qu’il en serait devenu son dessert préféré et l’aurait fait connaître à travers toute l’Italie en le ramenant à la cour de Florence. On a ajouté le mascarpone dans la recette à Trévise. Le dessert se propage ensuite hors des frontières italiennes au XVIIIème siècle, grâce à des auteurs qui diffusent la recette dans des livres de cuisine. Ceux-ci y ajoutent le biscuit boudoir.
Une autre légende est beaucoup plus terre à terre : le tiramisu serait en fait une astuce pour ne pas gaspiller le café froid et les restes de gâteaux. On ajoutait à ces 2 ingrédients un peu de liqueur pour ramollir le gâteau et l’on recouvrait ensuite cet ensemble de crème ou de mascarpone.
Ce dessert ne bénéficiant d'aucune protection IGP, s'est répandu librement dans le monde culinaire et a connu des évolutions. Beaucoup de variantes ont vu le jour : biscuits différents, utilisation de fruits ...
Ingrédients
Pour 6 personnes
125 |
g |
12 palets sablés bretons pur beurre du commerce si vous ne voulez pas les faire |
150 |
g |
3 œufs moyens |
60 |
g |
Sucre de canne non raffiné en poudre |
250 |
g |
Mascarpone |
25 |
g |
1 càs de caramel au beurre salé (ma recette ici) |
2 |
g |
1 pincée de sel |
25 |
g |
Café expresso (l’équivalent de 2 tasses à café) |
15 |
g |
1 càs de Lambig (Fine de Bretagne, une eau de vie de cidre) |
25 |
g |
Du chocolat coulant (mélange chocolat + eau + crème liquide) |
10 |
g |
Des brisures d’Amaretti |
Préparation
Commencer par clarifier les oeufs (séparer les blancs des jaunes d'œufs, conserver les blancs d'oeufs pour après).
Mélanger les jaunes d'oeufs avec le sucre jusqu'à l'obtention d'un mélange homogène.
Rajouter le mascarpone et bien mélanger.
Ajouter une cuillère à soupe bien généreuse de caramel au beurre salé.
Battre les blancs en neige fermement avec une pincée de sel. Laisser reposer 30 s, battre à nouveau 30 s.
Incorporez les blancs très délicatement au précédent mélange.
Dans chacune des verrines (type verre à whisky), placer 1 palet breton dans le fond.
Mélanger le café expresso et le lambig.
Ajouter 3 càc d’expresso au lambig sur chaque palet breton (et répartir le reste sur chaque palet).
Recouvrir d'une bonne cuillère à soupe d’appareil au mascarpone.
Recouvrir de brisures de palets et de caramel au beurre salé.
Recouvrir de crème au mascarpone.
Laisser reposer les verrines environ 4 heures au réfrigérateur.
Au moment de servir, ajouter une petite cuillère de caramel au beurre salé et de chocolat coulant, recouvrir de quelques brisures fines d’Amaretti (je préfère cette finition qui étouffe moins que la poudre de cacao).